Je n’ai jamais pu comprendre ce qui fascinait tant les touristes dans cette ville que l’on nomme Paris. Tout y est artificiel et sent le piège commercial pour attirer le passant et lui vider son porte-monnaie. La ville de lumière n’est qu’un gigantesque commerce où la plupart se font plumer dans des distractions stupides et qui n’ont aucune substance sur les éléments essentiels de la vie. Paris n’est belle que lorsqu’on est amoureux et que l’on fait plus attention aux yeux de celle qu’on aime qu’à ses marchands de pacotilles. Tout y est superficiel et vulgaire. Avec le temps, je ne fais plus attention à la laideur de cette ville qui transpire l’artifice. Paris n’est faite que de marchands avides que je méprise. Finir sa vie dans cette ville est un non-sens total. Mais on s’habitue à l’horreur, aux mensonges des commerçants, à toute cette puanteur de la société de consommation. Paris est une ville abjecte, tout juste bonne pour réaliser des cartes postales. Mais l’habitude nous joue des tours, et pour partir il ne faut pas être seul.